Quand on achète local, on achète autant le produit que la rencontre. La rencontre avec l’artisan, le créateur, l’entrepreneur.
Ce mardi-là, encore marqué par le froid de cette fin d’hiver, je suis allée avec deux amies magasiner chez Bigarade. En fait, non, nous sommes allées à la rencontre de Bigarade, et surtout de celle qui l’a imaginée, Geneviève Lorange.
Nous sommes sur Ste-Catherine Est, une portion un peu triste de l’artère, peu d’animation en ce début de journée, peu d’attraits visibles dans le voisinage. Et pourtant quand on pousse la porte de « Bigarade », on entre dans un univers à part. Lumineux et doux.
Cette nouvelle boutique du quartier Hochelaga a été complètement rénovée. Ancien magasin d’électroménager aux plafonds hauts et planchers de bois. On y trouve maintenant du beau linge. Draps, housses de couettes, oreillers moelleux, jolies trousses de tissu… autant d’objets accueillants, cousus avec attention, goût du détail, et de la qualité.
Cette rencontre a illuminé notre matinée. Dehors le soleil est timide, la lumière est sourde ; dedans, nous sommes reçus par l’énergique Geneviève (et son acolyte, la douce Jeanne), dans ce qui semble être une étape sur l’ambitieux parcours de Geneviève.
Cette jeune entrepreneure nous raconte volontiers que la couture coule dans ses veines depuis qu’elle est toute petite, et que son projet découle d’une belle histoire de famille. Celle qui a commencé à coudre pour suivre les traces de sa grand-mère, en lui fabriquant un cadeau personnalisé, s’est prise au jeu de ses propres créations et a développé ces dernières années son entreprise autour de cet amour de la couture.
Bigarade, qui a d’abord été une boutique en ligne, a donc pignon sur rue. Geneviève souhaite en faire un « commerce de destination » ; comprendre ici, quelque soit le quartier, la rue, elle rêve de clients qui se déplacent pour un produit précis et surtout une recherche de qualité.
Car Bigarade, c’est avant tout cela. Des produits fabriqués en petites quantités, car souvent cousus à base de tissus de fins de lots. Des produits conçus et cousus ici, à la machine par Geneviève et sa petite équipe dédiée. Des produits garantis à vie (oui, oui) car la jeune chef d’entreprise veut avant tout satisfaire sa clientèle et faire évoluer ses produits si de petits défauts se sont glissés dans la fabrication.
Bigarade, vous l’aurez compris, c’est une affaire de goût. De passion. Et d’ambition. Cette boutique qu’on lui souhaite être la première d’une série abrite également un coin café, qui n’était pas encore ouvert lors de notre visite, mais qui promet d’être un lieu très accueillant. Geneviève pense y organiser des ateliers couture, DIY, etc. Soyez à l’affût, il va s’en passer des choses ici !
Je vous souhaite une belle visite en ligne ou une belle rencontre si vous décidez de pousser la porte de la rue Ste-Catherine. Pour ma part, j’ai craqué pour de petites choses lors de cette première visite, en gâtant ma fille avec de jolis chouchous dans des tissus très classiques, presque rétro, et des dessous de verre en feutrine tout-à-fait charmants… Mais chut c’est pour un cadeau surprise !
P.S. : Si vous vous posez la question, une bigarade est une orange amère, plus petite qu’une orange et à la peau rugueuse verte ou jaune. Le choix de ce nom est un petit clin d’œil au nom de famille de Geneviève… Lorange, Bigarade, vous suivez ?! ☺
P.S. bis: Découvrez le passage de Geneviève chez les dragons!
4 Commentaires
C’est un Must de faire connaître (vous le faites bien) nos aventurières modernes.
YES! 🙂
Merci de nous partager cette adresse. Il est toujours bon de savoir des bons plans que les autres ont déjà testé pour éviter de se faire avoir ou d’avoir de mauvaises surprises.
Salut Jérémie,
Pas de mauvaises surprises chez Bigarade, mais le soucis du savoir faire et de la qualité!